Peux-tu nous parler de ta/tes passion(s) ?
Le Lindy Hop qui est une danse de couple afro-américaine née dans les années 20 aux Etats-Unis. Elle se danse sur de la musique jazz des années 20 à 50 – Cab Calloway, Fats Wallers, Ella Fitzgerald… L’improvisation et la libre interprétation y occupent une grande place. Si l’enseignement se base sur un catalogue de figures « classiques » – swing out, tuck turn, texas tommy – chacune possède plusieurs variations plus ou moins techniques. L’apprentissage est perpétuel et rien n’empêche de créer ses propres variations ou figures lorsque l’inspiration est au rendez-vous.
Le Lindy Hop est une danse de joie. La technique n’est pas le point le plus important. La complicité, le jeu, le partage sont les éléments qui feront une belle danse, qui parfois restera en mémoire pendant des années. Surprendre son / sa partenaire, expérimenter, sublimer une chanson quasi-centenaire par la danse, commettre des erreurs et en rire ou bien juste dérouler des chorégraphies classiques parce que c’est l’envie du moment. Le meilleur, c’est que tout cela peut se partager avec quelqu’un que l’on ne connait pas.
Frankie Manning, l’un des fondateurs de la danse, disait « I’ve never seen a Lindy Hopper who wasn’t smiling. It’s a happy dance. It makes you feel good.”. Rien n’est plus vrai.
Comment cette/ces passion(s) est/sont-elle(s) arrivée(s) ?
C’est un consultant avec qui je travaillais chez GDF qui m’a fait connaître cette danse. Il était prof dans une petite association à l’époque – qui est devenue au fil du temps la plus grosse asso de Lindy parisienne. Il m’a fait connaître les soirées d’initiation, les stages, les associations, les groupes. A cette époque, j’aimais écouter du jazz : j’accrochais avec le rythme facilement, les sonorités me plaisaient. Certaines chansons me donnaient – et me donnent toujours – un grand sourire, des frissons et me donnaient envie de bouger mais je n’avais jamais pensé à apprendre à danser sur cette musique. J’ai mis beaucoup de temps à me lancer pour de bon dans cette aventure – plus de 8 ans – et je ne le regrette à aucun moment.
As-tu des anecdotes à nous raconter ?
Le Lindy Hop se danse dans beaucoup de pays et m’a permis de voyager et découvrir de magnifiques endroits : Budapest, l’Islande, Génève. Plus proche de nous, j’ai aussi découvert la petite ville de Royat près de Clermont-Ferrand lors d’un festival en 2020 – une semaine avant le premier confinement du Covid. J’avais adoré l’endroit et m’étais promis d’y revenir. Ce fût chose faite en 2022 pendant un séjour dédié à la randonnée en Auvergne.
Comment arrives-tu à gérer cette/ces passion(s) avec ta vie pro et avec tes proches ?
Mes cours sont en soirées et les bals en week-end donc il n’y a pas de problèmes.
Un petit mot pour la fin ?
Le Lindy, c’est la vie !
